La Mission Apostolique Saint-Damien

Ethique de La Mission Apostolique St Damien de Belgique

 

1. LE DIVORCE

Le divorce est le constat de l'échec du mariage. Quand dans un couple l'amour a fait place à la haine d'une façon irrémédiable, l'église estime qu'il vaut mieux se séparer que de vivre dans un climat de suspicion perpétuel. Le couple étant adulte, c'est en toute conscience qu'il fait le choix du divorce et de mettre fin à leur relation. Le problème se pose pour les enfants pour qui la séparation des parents est vécue comme une douleur incompréhensible. La solution du divorce vaut cependant mieux, même pour les enfants, que l'entretien d'une atmosphère familiale lourde et insupportable au travers d'une suite ininterrompue de disputes et de violences. Il appartiendra aux époux séparés de veiller à préserver l'équilibre psychologique des enfants.

2. LE MARIAGE

De nos jours, 2 mariages sur 3 sont voués à l'échec ; les raisons en sont l'immaturité affective des conjoints et la non préparation aux différentes responsabilités familiales. Au niveau de l'Eglise, force est de reconnaître ce constat d'échec. Le mariage ne fait plus recette, même si le sacrement religieux qui l'accompagne résulte du libre consentement des époux devant Dieu. L'Eglise s'interdira cependant de s'immiscer dans la vie intime et affective des conjoints. Elle ne peut accepter un divorce ni le récuser, c'est aux époux seuls d'en juger devant Dieu. Le mariage ne peut s'envisager qu'au travers de la construction d'une famille et non dans le choix égoïste d'une vie stérile à deux. L'Eglise a d'ailleurs prévu pour ces raisons un certain nombre de motifs de dissolution du mariage religieux. Ce en quoi, elle autorise avec bienveillance trois mariages religieux au maximum. Evidemment, notre Eglise gratifie l'amour véritable qui unit deux êtres dans un lien solide et durable. Aussi elle s'interdit de prendre parti dans les polémiques justifiant de part et d'autre l'échec du mariage. C'est une des raisons pour laquelle nos prêtres se doivent d'être de préférence mariés, à l'exception des religieux et religieuses qui ont exercé ce libre choix. Le prêtre marié est pour nous mieux à même d'instruire et de conseiller les futurs époux sur les problèmes nés de la vie commune des conjoints (d'où l'expression, selon la sainte Tradition, de "Vir probati", les hommes ayant fait leurs preuves avant d'accéder à la prêtrise).

3. L'HOMOSEXUALITE

L'homosexualité existe depuis que le monde est monde, elle est présente dans notre société. Nous ne condamnons pas l'homosexualité entre adultes consentants, ni les droits de la communauté LGBT+, toutefois pour rester dans la tradition vieille catholique nous ne marions pas les personnes de même sexe religieusement, mais le mariage civile ne nous incommode pas le moins du monde. Quand à la pédophilie, cette déviance sera purifiée le jour où ils passeront par le FEU du Christ, qui leur confirmera ce que nous dit le Saint Evangile : "Chaque fois que vous l'aurez fait à un de ces petits, qui sont mes frères, c'est à MOI que vous l'aurez fait".
Ainsi soit-il.

4. LA CONTRACEPTION

La Petite Eglise Apostolique Vieille Catholiquese déclare favorable à la contraception, autrement dit à la parenté responsable. La naissance d'un enfant ne peut se concevoir que dans un foyer épanoui où l'homme et la femme vivent pleinement l'amour de l'autre. La Petite Eglise Apostolique Vieille Catholique admet l'interruption de grossesse dans deux cas de figure. Lorsque la santé de la mère est en danger et lorsqu'elle empêche la naissance d'une créature anormale. En effet, est-il utile et humain d'amener à la vie un futur condamné qui ne fera que perturber la société dans un monde qui ne sera jamais le sien. Est-il charitable de freiner une famille et son entourage, à commencer par la mère ? Nous ne le pensons pas.

NOTE de la Mission St Damien : quelle que soit la décision prise par une mère, le prêtre se doit de la soutenir, avant et après l'interruption de grossesse.

5. LES FEMMES DANS L'EGLISE

L'humanité compte une majorité de femmes et pourtant les religions, et en particulier celles issues du monothéisme, leur laisse une part congrue. Et pourtant : en ce début du troisième millénaire, le rôle des femmes a fondamentalement changé dans la société civile. Si le Christianisme a réduit leurs rôles au cours des siècles à l'entretien des églises et des sacristies, celte situation ne peut perdurer. Chacun en conviendra, si la femme est l'avenir de l'homme, elle l'est assurément, de l'avenir de l'Eglise. Aujourd'hui, La Petite Eglise Apostolique Vieille Catholique conformément à la tradition de l'Eglise Primitive, élève les femmes à l'ordre du sacerdoce sans restriction. Ne dit-on pas que Marie-Madeleine était la première des Apôtres et la préférée de Jésus ?

6. LE MARIAGE DES PRETRES

Nous estimons qu'un prêtre doit être marié à l'exception de ceux qui ont choisi librement l'état de religieux. Aucune loi apostolique n'interdit l'ordination d'hommes mariés, ou de femmes mariées. Nulle part, il n'est écrit que prêtres et évêques s'abstiendront de relations conjugales et qu'il leur est interdit de fonder leur propre famille. - Notre Seigneur Jésus-Christ avait montré l'exemple en choisissant ses Apôtres parmi des hommes mariés, sauf Jean qui était sans doute trop jeune. Saint Paul précise sa position en ces termes : «Si quelqu'un désire être évêque, il désire une œuvre excellente, mais il faut que l'évêque soit irréprochable, mari d'une seule femme, qu'il gouverne bien sa propre famille, tenant ses enfants dans la soumission, car si quelqu'un ne sait pas conduire sa propre famille, comment pourra-t-il gouverner l'Eglise de Dieu ? « Saint Paul à Timothée, chapitre 3, verset 1-5.

NOTE de la Mission Apostolique St Damien

La loi du célibat des prêtres fut imposée progressivement par la papauté à travers les siècles. Elle fut imposée par la force, et manu militari. Il s’agit d'une loi de l’Eglise Catholique Romaine qui ne s'applique en aucun cas à La Petite Eglise Apostolique Vieille Catholique .           

 La formation sacerdotale peut être envisagée en cinq années ou deux années suivant l'évolution personnelle de l'étudiant. Il n'y a pas d'impératif de délais, mais il est bon d'envisager la formation comme un plus dans l'épanouissement du savoir individuel.